Le MMVI a accordé sa première carte blanche à l’artiste Faouzi Laatiris, sous le titre « Volumes Fugitifs ». Faouzi Laatiris et l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan.
VOLUMES FUGITIFS, Faouzi Laatiris et l’école des beaux-arts de Tétouan
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Du 5 mai au 30 août et du 15 septembre au 30 décembre, 2016
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MMVI
Né en 1958 à Imilchil au Maroc, Faouzi Laatiris a étudié à l’INBA de Tétouan dans les années 1980, où il enseigne depuis 1993, instaurant l’atelier « Volume et installation » qui développera au Maroc les pratiques liées à l’espace, aux formes hybrides et dynamiques, à la mise en scène des objets.
Pour le premier volet de l’exposition, du 5 mai au 30 août 2016, l’artiste enseignant avait présenté son nouveau projet « Les Sept portes », entouré de neuf artistes qu’il a contribué à révéler soit dans les années 1990, soit dans les années 2000, deux générations d’artistes qui connaîtront un écho remarquable et toujours vibrant sur la scène internationale.
Le deuxième volet de l’exposition, du 15 septembre au 30 décembre 2016, s’est recentré sur l’œuvre de Faouzi Laatiris depuis les années 1990, toujours ancrée dans l’histoire de l’atelier « Volume et installation » de l’INBA de Tétouan. Remonter aux années 1990 permettrait de se replonger dans les transformations économiques et esthétiques liées à la mondialisation, autant d’enjeux que Faouzi Laatiris incarne, à la manière d’un éclaireur iconoclaste.
Le deuxième volet de l’exposition, du 15 septembre au 30 décembre 2016, s’est recentré sur l’œuvre de Faouzi Laatiris depuis les années 1990, toujours ancrée dans l’histoire de l’atelier « Volume et installation » de l’INBA de Tétouan. Remonter aux années 1990 permettrait de se replonger dans les transformations économiques et esthétiques liées à la mondialisation, autant d’enjeux que Faouzi Laatiris incarne, à la manière d’un éclaireur iconoclaste.
Les artistes présentés aux cotés de Faouzi Laatirissont: Mohamed Arejdal (1984), Mustapha Akrim (1981), Khalid El-Bastrioui (1985), Safaa Erruas (1976), MohssinHarraki (1981), EtayebNadif (1989), Mohamed Larbi Rahhali (1956), Younes Rahmoun (1975) et Batoul S’himi (1974).
Le commissariat de l’exposition, ainsi que la direction de l’ouvrage accompagnant l’exposition, ont été assurés par MoradMontazami, commissaire-chercheur à la Tate Modern de Londres, et soutenu par L’Iran HeritageFoundation.
Dans le cadre de la programmation :
- “L’école de Tétouan : un laboratoire d’innovation artistique au Maroc”, animée par Meryem Sebti et SyhamWeygant. En présence de Mehdi Zouak – directeur de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan, Abdelkrim Ouazzani – artiste et ancien directeur de l’INBA, BouâbidBouzaid – véritable mémoire vive de l’histoire artistique de Tétouan, Faouzi Laatiris – artiste et chef d’orchestre de l’atelier volume et installation à l’INBA et Rahima El Arroud – artiste de la jeune génération lauréate de l’INBA.
