La Fondation Nationale des Musées poursuit son action en faveur de l’inclusion de l’art dans
l’espace urbain avec une sculpture pleine de vie de l’artiste franco-américaine de renom Niki
de Saint Phalle, une des plus grandes artistes du XXème siècle.


Une première sur le continent africain et dans le monde arabe, cette sculpture est exposée sur
l’esplanade du Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain à quelques mètres du
Guerrier Massaï d’Ousmane Sow, du cheval de Fernando Botero, des sculptures d’Ikram
Kabbaj et de Farid Belkahia.


Elle vient compléter et apporter une touche colorée et joyeuse, en cette période, aux œuvres
déjà installées sur le parvis du musée.

Cet ensemble d’œuvres, qui se confond avec le paysage urbain, fait de Rabat un véritable musée
à ciel ouvert et confirme son statut de « Ville lumière et capitale de la Culture ». Elles sont une
invitation à la découverte du MMVI. Elles surprennent et suscitent des émotions auprès des
visiteurs et leurs permettent de découvrir des artistes nationaux et internationaux.


Les sculptures monumentales de Niki de Saint Phalle sont connues dans le monde entier pour
leurs formes et leurs couleurs vives. « La machine à rêver », conçue par l’artiste en 1970,
symbolise les rêves, les espoirs et les ambitions des femmes. Une thématique primordiale dans
l’œuvre de l’artiste, exprimée notamment à travers cette sculpture qui traduit sa vision féministe
engagée et émancipatrice.


Pierre Restany disait d’elle: « Niki de Saint Phalle, amazone qui a su assumer la violente
révolte de toute une époque à travers la sienne propre » et dont « l’œuvre immense est prête à
affronter les siècles à venir ».


La confiance dont jouit aujourd’hui la Fondation Nationale des Musées lui permet d’obtenir des
prêts à long terme de collectionneurs internationaux. Cette œuvre appartient au collectionneur
Michael Benabou, grand amoureux du Maroc, qui a généreusement prêté la sculpture de Niki
de Saint Phalle .